Ce prix se déroule dans le cadre du Prix des lecteurs-Escale du livre en partenariat avec 24 bibliothèques et structures de la métropole de Bordeaux et du département. Trois lycées participent cette année au prix : Sud Médoc-La Boétie, Montesquieu et Les Iris. La classe de seconde 1 avec son professeur de Français Mme Blanc a fait la sélection des trois titres à lire parmi les cinq qui lui étaient proposés. Olivier Degreef de la médiathèque de Lormont a présenté les cinq romans au C.D.I. mardi 25 septembre. Les trois œuvres choisies par les élèves sont :
Frère d'âme de David Diop (Seuil)
Les poteaux étaient carrés de Laurent Seyer (Finitude)
Pense aux pierres sous tes pas d'Antoine Wauters (Verdier)
En mars 2017 a eu lieu la première édition du festival O.P.N.I. (Objet Poétique Non Identifié) du lycée Les Iris à Lormont dans le cadre du PEAC.
La deuxième édition a débuté la semaine dernière, lundi 5 mars, et se tiendra jusqu'au 5 avril 2018. Elle a pour thème le surréalisme.
Cette manifestation a pour fil rouge la poésie.
L'ambition d' "O.P.N.I." est de montrer la poésie sous toutes ses formes : écrite, orale et visuelle.
Durant un mois, les lycéens vivent au rythme de la poésie avec des sélections de lectures thématiques, du slam, des performances, des rencontres, des créations partagées entre les artistes et les lycéens. Ce festival fait le choix d’inviter ces intervenants in situ afin de faire vivre le lycée et les lycéens au rythme de la poésie durant 30 jours.
Voici le programme d'O.P.N.I. de cette année :
et un article sur le "petit déjeuner slamé" (séance de répétition) :
Un autre sur le moment fort du 26 mars (NB : il s'agit bien de la 2ème édition d'OPNI et non de la 1ère, comme indiqué dans l'article) :
Et la répétition de slam du 15 mars au complexe Brassens - Camus à Lormont :
Vous pouvez suivre l'actualité du festival sur Twitter avec le #OPNI et sur le compte Twitter du CDI du lycée @CDILesiris
Julie Blancard
professeur-documentaliste
Référente culture
Cette action s'est faite en lien avec les Archives départementales et Permanence de la littérature (Marie-Laure Picot). Les élèves ont visité dans un premier temps (Janvier 2017) les Archives et rencontré dans ce lieu le poète Mickaël Batalla. Ce dernier leur a donné pour consigne de rédiger un texte poétique sur les paysages des Hauts de Garonne en insistant bien sur les perceptions sensorielles.
M. Batalla est venu ensuite deux fois (février/mars 2017) au C.D.I. du lycée guider et conseiller les élèves pour l'élaboration d'un travail collectif qui a abouti à la rédaction d'un Dictionnaire sensible des berges de la Garonne (consultable ci-dessous en pdf).
La restitution s'est faite pour toutes les classes participant à cette opération à la bibliothèque Mériadeck (mai 2017). Les élèves de 1ère S.5 présentent le travail collectif réalisé avec le poète à l'oral des épreuves anticipées de Français (juin 2017).
Le professeur de Français,
Charlène Klotz
Les élèves de 1ère S4 ont participé au parcours Montesquieu qui a consisté à étudier les Lettres persanes, à visiter les archives de la bibliothèque Mériadeck et le fonds Montesquieu. Ils ont bénéficié d'une visite guidée du Bordeaux XVIIIe et ils se sont rendus au Musée des Beaux-arts pour analyser deux tableaux du peintre italien Alessandro Magnasco. Enfin ils ont découvert le château de l'écrivain à La Brède. Le parcours a figuré sur le descriptif des activités présenté aux épreuves orales de Français.
Le professeur de Français,
Charlène Klotz
A compter de la rentrée scolaire 2017 démarre la première édition d'Irisistible Film Festival au LPO Les Iris de Lormont. Cette manifestation s'inscrit dans le cadre du Parcours d' Education Artistique et Culturelle (PEAC).
Pour la première édition 2017-2018, la programmation est consacrée au cinéma féminin. L'ambition du «Irisistible Film Festival» est de créer une dynamique culturelle au sein de l'établissement avec un triple objectif : faire découvrir le 7ème art comme patrimoine culturel, enrichir la culture cinématographique des élèves et initier une éducation à l'image.
Ce festival projettera les films in situ et organisera des rencontres avec des professionnels du cinéma et des universitaires. Découvrez cet irisistible projet dans le document (pdf) ci-dessous.
Le professeur-documentaliste,
Julie Blancard
C’est avec beaucoup d'enthousiasme que nous avons souhaité proposer pour ce printemps 2017 une grande manifestation consacrée aux expressions urbaines ayant pour fil rouge la poésie, avec la volonté de présenter aux lycéens des œuvres, de rencontrer des auteurs et des artistes in situ.
L'ambition de « Poésie urbaine » est de montrer la poésie sous toutes ses formes. De montrer que celle-ci relève d’expressions multiples et foisonnantes, de techniques diverses, tout en posant la question de son partage et de sa transmission.
« Poésie urbaine » doit aussi être l'occasion pour les lycéens de s'exprimer, de partager des valeurs culturelles et citoyennes et de leur donner à voir le lycée, qu'ils connaissent très bien, par le prisme de l’imaginaire et de la poésie et ainsi (de) bousculer l'idée que l'on se fait de la place de l'art dans l'espace urbain.
La poésie contemporaine interpelle, interroge, questionne. Comme les éléments de la ville, elle surgit sur notre passage. Parce qu’elle est mouvement, elle entre par les fenêtres, s’accroche sur nos murs, se lit, se dit et s’entend.
Le slam est une poésie nouvelle qui veut ignorer les règles établies. Selon les termes de Pilote le Hot, le slam est l'art de « faire parler sa bouche » c'est à dire de dire, chuchoter, murmurer, chantonner, crier ses convictions et ses idées sur une scène ouverte.
Cette poésie urbaine orale par excellence doit permettre de se faire entendre mais également d'apprendre à écouter les autres, à s'apprécier mutuellement en toute tolérance. Dans le slam, la poésie est un spectacle total et vivant qui engage pleinement ceux qui y participe.
Le street-art ou art de la rue, c’est celui que nous croisons chaque jour au détour d’un mur ou d’un bâtiment. Les œuvres de rue sont là pour interpeller, s’infiltrant dans le paysage urbain pour saisir l’intérêt et la réflexion du passant. Par le biais de moyens visuels très forts et captivants, souvent très colorés, le street art attire l’œil et déclenche une réflexion. Si celui-ci a pu souffrir de nombreux clichés l’assimilant à du vandalisme ou à de la provocation, il présente également d’innombrables richesses artistiques et délivre des messages à la fois politiques, sociaux ou poétiques.
En réunissant deux grandes signatures du street art, des poètes, des slameurs amateurs et des spécialistes de l’art urbain, cet évènement dresse un panorama des expressions artistiques urbaines contemporaines. Parallèlement et parce que ces arts urbains sont par essence une forme d’expression éphémère, ce festival a fait le choix d’inviter ces intervenants in situ. L’occasion pour les lycéens de découvrir de nombreux talents et de se laisser porter pendant un mois par ce que la poésie urbaine offre de plus vivifiant.
Le professeur-documentaliste
Julie Blancard